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MUSIQUE
Premier album 2014

Plus que nous
Drôle d'oiseau
Ville
Brume
Dans le Fier
composition originale et interprétation:
Marie Thiolon
Choeur et percu: Louise Thiolon
Contrebasse : Andrew Mazingue
Guitare arrangements enregistrement mixage : Bar Zalel
Compositon originale : Marie Thiolon
Choeur Louise Thiolon
Guitare arrangements enregistrement mixage : Bar Zalel
composition interpretation Marie Thiolon
Guitare arrangements enregistrement mixage: Bar zalel
Composition originale et interprétation Marie Thiolon
Choeur Louise Thiolon
Guitare arrangements enregistrement mixage: Bar zalel
Composition originale, interprétation, guitare : Marie Thiolon
enregistrement mixage: Bar zalel
Sol'Ombre
Pour mes enregistrements, j'ai eu la chance
d'être bien entourée. De très bons musiciens
souvent amis qui se sont rendus disponibles au maximum pour moi. Mais aucun n'habite Nantes, ce qui ne rend pas les choses faciles.
J'ai donc appris à être seule sur scène, avec ma gratte.
Mais je ne despère pas rencontrer dans le 44 des musiciens aimant mon style (chanson française, folk) et mes compos pour quelques projets de scènes : voix, percu, contrebasse ou basse, guitare...Bref ! Avis à vous qui me lisez !!
Contactez-moi au 0667357784
plus de musique:
Auteur-compositrice-interprète
Chanson française, folk
Ça ne me suffit pas
Composition originale et chant :
Marie Thiolon
guitare arrangement :
Louise Thiolon
Choeurs :
Lana Zaoui- Charles Thiolon
Violoncelle prise de son mixage : Antoine Desrats
Quelques textes de mes compositions
BRUME
REF :
Brume fumeuse, fumée brumeuse
Qui s’alanguit au petit jour,
Comme l’haleine d’un cœur en peine,
Une cigarette après l’amour.
Brume fumeuse tout en velours
Quelque part entre Nantes et Tours
Sous les yeux d’un train qui se presse,
Parti tôt sans laisser d’adresse
Mais la gare du prochain faubourg
Couplet 1
Elle s’insinue, tranquille et nue
Lèche la lande langue gourmande
Sur son parcours
Elle décime les arbres grêles,
Seules les cimes qui se révèlent
Pointent le jour
REF : brume fumeuse fumée brumeuse………………..
Couplet 2
Sous ses cotons, pays sans nom
Brume qui cache d’étranges faits
Au royaume des contes de fées
Ce voile pudique rideau magique
Protège le gd bal des lutins, jusqu’au matin, Puis se défait.
Couplet 3
Suspendu aux cheveux de brume
L’astre apparait couleur agrume
Caresse l’aube sous ses doigts
Puis il s’élève en bon élève
Eparpillant l’ombre du bois
Il chasse mon rêve de soie
REF :
Brume fumeuse, tout en velours, à l’heure où mes yeux restent lourds
Calée dans un train qui se presse, je pars tôt sans laisser d’adresse Mais la gare du prochain faubourg
DRÔLE D'OISEAU
Il va toujours plus haut
C’est un défi au ciel
Qu’il a griffé de blanc.
Le plus grand des oiseaux
Aux allures d’hirondelle
Sous une pluie d’étincelles
Où va-t-il rugissant ?
Dans un élan si fier
Qu’il se joue de tout temps
Ce grand oiseau de fer,
Sans compter la bonne heure
Emporte pour défaire
Les rêves voyageurs
Vers d’autres continents
REF :
Dans son ventre comme un nid
Je voudrais être au chaud
Me blottir sous son aile
Rêver qu’une autre vie
Me transporte avec lui,
Me dépose avec elle
Mais il ne me voit pas
Je n’ai rien fait pour ça
J’ai juste rêvé tout haut
En agitant les bras
Il en faut plus encore
Pour dérouter l’oiseau
Et changer de décor
Je reste terre à terre
Déroutée du mystère
Et mon rêve se tait.
Mon bel oiseau trop fier
Ton sillage s’est défait
D’autres se sont blessés
De m’avoir oubliée
Il va toujours plus haut
Lance un défi au ciel
Qu’il a griffé de blanc
Plus grand que les oiseaux
Comme une drôle d’hirondelle
Il pleut des étincelles
Où es-tu maintenant ?
REF :Dans son ventre comme un nid…
VILLE
Ville, ville, me fais de l’œil
Du trompe l’œil quand tu maquilles que tu emballes tes trottoirs sales
Et tes rumeurs, dans des lueurs
De pacotille, ville ma ville
Ville ma ville le soir t’emballe
Tu bats des cils, me prends le cœur même sans étoile
Ta nuit scintille et quand vient l’heure
Moi je frétille de leurre en leurre plus de rancœur dès que tu brilles
Plein dans le mille tu m’entortilles
Quand le jour tend son rideau noir, et ses mantilles
Que se distend ton tintamarre que tu scintilles
En clignotant……je te devine, coquine
Toujours maline tu m’embobines vile ville,
Sous tes brillants que caches tu en minaudant?
En Maraude je reviens pourtant
A chaqu’ fois, que ta nuit me prend
Ref :
Car j’en ai marre de tes journées
Ton tintamarre tes longues files.
Ces gens pressés me semblent serviles,
Sur les boulevards que cherchent ils ô ville ma ville
Et tôt ou tard arriveront-ils à te rencontrer
Comme tu triches, ville ma belle
Qd tu t‘affiches colifichets et étincelles
Mais c’est ton histoire et je me fiche bien de savoir
Ce qu’il y a sous tes dessous, sous tes dentelles,
Des poings des coups tu sais si bien être cruelle
Toi qui gaspilles, que laisses-tu à ceux et celles
Dont la vie vacille et chancelle et que tu perds
Vilaine ville, sans même un battement de paupière
Avant la gueule de bois faut que je file, Ville
Ce que je vois quand soudain la nuit se défile,
Ds le matin qui te dévoile,
le jour hautain te met à poil tu es fragile
Où est donc passé le mystère que tu distilles
C’était hier, aujourd’hui est bien difficile
Sous l’astre clair ton mensonge ne fait plus la loi
Cette lumière qui s’allonge, me chasse de toi, (ville ô ma ville)
Ref : car j’en ai marre……
Mais tout à l’heure au crépuscule scintillant
Au temps des leurres des revenants qui se profilent
Sous tes lumières sous tes brillants
Dans ton mystère renaissant, tes ombres labiles
Je reviendrai vers toi ma sphère
Car sous le ciel de tes étoiles trop éphémères
j’oublie ton âme mercantile
Et fébrile me faufile en toi
ville ô ma ville tu es à moi
Ref : car j’en ai marre……………….
PLUS QUE NOUS
Plus fort que tous les vents en colères océanes
Plus lourd qu’un coin de ciel où l’orage s’acharne
Plus profond que l’hiver aux pôles de ce monde
Plus libre que les rêves quand l’esprit vagabonde
Plus brûlant qu’un soleil sur un désert de sable
Plus grand que l’univers aux frontières insondables
REF :Un jour au ciel, l’autre en enfer
Mais plus souvent obscur que clair
Une ombre d’où vient la lumière
Un printemps au cœur de l’hiver
Par delà ma colère quand tes gestes m’ont blessée
Par delà la misère, à ne savoir nous dire
Plus vrai que ton silence, qui sait nous séparer
Plus blessant que mes mots qui voulaient te punir
Plus brave que nos défis et toutes nos maladresses
Plus fou que la folie à nous perdre sans cesse.
REF :Un jour au ciel, l’autre en enfer
Mais plus souvent obscur que clair
Une ombre d’où vient la lumière
Un printemps au cœur de l’hiver
Plus fort que tout, plus grand que nous
Amour qui souffle on ne sait d’où
Tu vas, tu viens, tu ensorcelles
Et tu te moques bien de nous
Plus chaud que nos frissons quand on s’est retrouvés
Plus battant que mon pouls quand tu m’as regardée
Plus osé que ta main quand elle cherche mon corps
Plus loin que nos désirs, quand ils se disent encore
Plus puissant que le cœur quand il cogne à l’envie
Plus grand que le bonheur de sentir nos deux vies
REF : Un jour au ciel, l’autre en enfer
Mais plus souvent obscur que clair
Une ombre d’où vient la lumière
Un printemps au cœur de l’hiver
Plus fort que tout, plus grand que nous
Amour qui souffle on ne sait d’où
Tu vas, tu viens, tu ensorcelles
Et tu te moques bien de nous
Dans une danse intemporelle
Tu vas, tu viens, tu es des nôtres
Tu nous lies l’un à l’autre
Aux branches des serments eternels
Pour nous rendre immortels
DANS LE FIER (île de Ré 2013)
REF :
Il est de ces pays qui restent suspendus
Entre le ciel et l’eau, une ligne tendue
Il est de ces espaces qui naviguent hors du temps
Cette île comme un berceau que bercent tous les vents
Couplet 1
Même la mer ne sait plus, éperdue de grand vent
Où se frôle le ciel, où tombe l’océan.
Il faut si peu de chose pour que tout se confonde,
La terre est si menue entre le ciel et l’onde.
Au pinceau créateur tous les gris répandus
S’harmonisent de verts et de bleus inconnus
C’est aux pigments dorés du sable qui s’éclaire
Que phare au coeur cœur fidèle, tu cherches ta lumière.
Qd les bateaux se couchent corps morts abandonnés
Par les flots qui retiennent leur souffle chaque jour
On se dit que la mer nous joue un mauvais tour
Mais l’eau revient toujours sur le sable séché.
REF
Île est un beau pays, qui reste suspendu
A mon cœur tendu, entre le ciel et l’eau
J’ai bâti mon château
sur sa terre menue,Me sens reine des vents, dans cette beauté nue.
Couplet 2
Qd le printemps remet le nez dans les maisons
Le souffle qui renait ne fait plus de mystère
À la Patache on vient de tous les horizons
Verifier que l’hiver s’est noyé dans le Fier.
Le temps s’arrête enfin, enfin celui des montres
Parce que celui du ciel ne se lasse jamais
De nous surprendre heureux dans cette éternité
Des promesses limpides et l’heure d’après qui sombre
Je retrouverai vite, sous mes pas le chemin,
de la plage déserte dans le vif de septembre,
la lumière alanguie ds les brumes satin
et les frissons de pluie d’un ciel qui devient tendre
Ref :
Il est là ce pays, que j’avais attendu
un jour m’est apparu, Entre le ciel et l’eau,
dans ce miroir fragile, j’ai trouvé mon berceau
Île est de ces pays….. île est un beau pays qui ne me quitte plus
GRAND LARGE
Prendre l’air de rien le grand large
Très peu de ta vie en bagage
Quelques kilos c’est bien assez
Le reste tu l’as balancé
Deux ou trois photos qui se cachent,
Un peu fanées dans ta besace,
Quelques visages du passé
Que tu n’as pas pu effacer.
Tu largues une fille pour toutes les autres,
Tu laisses une ville après l’autre,
Pas d’autre raison que la tienne,
Personne à qui tu n’appartiennes.
REF :Prendre l'air de rien le grand large
Très peu de ta vie en bagages, quelques kilos c'est bien assez le reste tu l'as balancé
Le reste tue, le reste tue, le reste tu l’as balancé
Tu fais des envieux ceux qui pensent,
Que la vie c’est tjrs ailleurs,
Qu’en restant on perd le meilleur,
Que l’herbe est plus verte en partance.
Il est si facile d’oublier
Que partout on reste le même,
Qu’on traîne avec ses matins blêmes,
Quelque soit le lit ou le quai.
Et tu sondes le fond de tes nuits
Au comptoir qui étanche l’âme,
A plein verre de bière et tes drames
Ne feront jamais aucun bruit.
REF :Prendre l’air de rien le grand large
Quand la prendras-tu sous ton toit
Toi qui te complais sans maîtresse
Dans l’assemblée des soirs d’ivresse
Tu l’ignores mais elle se tient là
Capable de tout la tendresse
Elle est là sans compter les heures
Sur la déroute de ton bonheur
En attendant que tu renaisses
Et ce jour, elle dessinera
Dans ta main la ligne horizon
Sur le chemin de sa raison
T’emportera bien au delà
REF :Pour prendre l’air de rien……
Le reste, c’est toi qui le sais
LANGUES
Les langues bien pensantes, sont à peine blessantes, tout juste un peu sifflante avant d'être tranchantes
Depuis qu'elles s'aiguisent à leur grés à leur guise, sur le dos de celui qui dérange leur vie,
Sur la mémoire de celle qui trop belle et rebelle, ne leur est pas soumise
Alors les langues sans pitié, tranchent dans le vif du sujet,
puis se jettent à son chevet : "la pôôôvre il vaudrait mieux l'achever"
Les langues bien pensantes sont des langues affamées, assoiffées salivantes sur des dents affutées
Elles ne seront repus qu'après avoir goûté, le ragot ramassé au caniveau des rues.
A pourlécher part terre le nez dans la poussière, tous les grains de mystères qui parleront de vous,
Belles collections de perles qu'elles mettent autour du cou;
Les langues ainsi parées savent alors tout de vous
Langues qui sont mielleuses dans une bouche pâteuse quand elles sont face à vous et vous font les yeux doux
Redeviennent fougueuses fourchues et acérées quand éloignées de vous elles se trouvent assemblées
De vraies langues de vaches leurs propos vous cravachent, Les langues en troupeaux savent trouver les mots
Elles gloussent et elles jacassent pires que des oies Bernaches
De vraies Ladies..... vraiment "ladilafé"
Les langues sont saumâtres en plein mois de juillet à force de s'ébattre dans leurs propos salés
La saison estivale a enfin rassemblées, mi-vipères mi-crotales les mêmes que l'an passé
Un oeil sur la mer l'autre sur leur rivale, que peuvent elles bien faire à part ; jacter crocheter
Attendre avides les naufrages, fouiller les épaves échouées,
Epier les coeurs à piller; une jouissance qui n'a pas d'âge
Dans le timbre sifflant de leurs voix assurées, elles ne peuvent masquer l'envie et l'émotion
Toutes les frustrations d'aujourd'hui et d'antan, qu'elles n'ont pas avalées ou très mal digérées.
A travers chaque pique perce autant de regrets de n'avoir pris de risque, de n'avoir rien osé
Jamais n'avoir su vivre et meme pas su aimer, une aigreur qui enivre les langues assoiffées.


Sol'Ombre
Marie Thiolon
